"Dramatik schmilzt hin in süßer Verklärung"
Über die Interpretation der Violinsonate von Wilhelm Keilmann :
"...In den Händen von Felix Froschammer singt die Geige ihr
zögerndes Lied in großen Höhen,
bis das Klavier unter Julia
Froschhammer das romantische Perlen in schnelle Stakkato-Struktur
überführt.
Kurz folgt die Geige der Dramatik, doch bald schon sinkt,
nein: schmilzt sie hinein in eine süße Verklärung.
Vom Klavier
steigt nun ein hingeträufeltes Traumgebilde herauf und von der Geige
legt sich schmerzende Zärtlichkeit darüber. Diese mal verstörend
aufgewirbelte, mal in sanfter Unwirklichkeit zergehende Ruhe ist
magisch.
"... Zweistimmiges Kippen, in furiose Höhen gesteigerte Tempi..."
"...Besonderen
Jubel löste die Fritz-Kreisler-Bearbeitung des Pugnani-Allegros
aus, in der Felix Froschhammer seinen Geigenbogen in Paganini-gleicher
Virtuosität über die Saiten schnellen ließ."
Artikel vom 29.05.2008 - Landsberger Tagblatt (Andreas Frey)
----------------------------------
TRIO Léman
----------------------------------
"Un trio de rêve"
Ce sont des habitués des printemps musicaux depuis quelques années, et leur trio respire l' amitié et l'écoute réciproque: Julia et Felix Froschhammer, au piano et violon et Magdalena Morosanu le partagent. Vendredi soir, leur voyage est vite devenu le nôtre, avec des transcriptions intimistes et délicates d'oeuvres principalement du XXe siècle, interprétées avec une énergie interieure et un plaisir du son qui ont créé le miracle. Dans la déchirante et sensible
Vocalise, op. 34 de Rachmaninov, le violoncelle de Magdalena évoquait la voix humaine de la partition originale avec une netteté surprenante, et les délicieuses Marguerites du même compositeur ont mis en scène un Felix Froschhammer (...) tirant sur l' archet comme un bande un arc et visant une cible intérieure avec une fogue tranquille: du concentré de poésie, rehaussé par la tendre musicalité de Julia Froschhammer, véritable aquarelliste du clavier.
Après une collection de bijoux ciselés avec humour, chaleur, grâce et volupté(...) le trio nous a offert un diamant fabuleux: les Quatre saisons d´Astor Piazzolla, une symphonie tango où la combinaison des cordes a simulé magnifiquement la magie du bandonéon. Les musiciens se sont mis à danser avec leurs instruments, nous entraînant dans un tourbillon irréstible de percussions et de grincements, d'orages en canicules. Les phrases lancées comme des fleurs dans
le port d' où un bâteau est parti pour toujours, les décharges électriques suivies de brusques interruptions, la douceur plane de l' hiver progressivement envahi par des syncopes troublantes tirant, soudain en mode majeur, vers un espoir qu' on avait cru perdu, ont boulversé le public qui en a redemandé: on aurait pu continuer à écouter tout la nuit les trois jeunes artistes et leurs boîtes à frissons...
article Journal-Cossonay 15-6-2012 (Sébastien Krauer)
--------------------------------------------------------------------
DUO Harpian
--------------------------------------------------------------------
As part of “Summer Concerts in the Old Town“, on Friday, 6 July, harpist Céline Gay des Combes and pianist Julia Froschhammer,
performing together as the “Duo Harpian”, gave an excellent recital of
works by Debussy, Ravel, Granados, Rameau, Albéniz and de Falla. Both
highly accomplished and award-winning musicians, Gay des Combes and
Froschhammer met during their studies at the Lausanne Conservatory of
Music and formed “Duo Harpian” in 2010. The audience’s enthusiastic
appreciation of the one-hour recital won them an encore of the duo’s
spirited rendition of Manuel de Falla’s “Danse Rituelle de feu,” a work
for the piano adapted for both harp and piano by Fritz Froschhammer, a
pianist and composer (and Ms Froschhammer’s father). Audience members
told the duo they looked forward to seeing them in next year’s summer
concerts.
http://savvylittlesparrow.com/summer-concerts-in-genevas-old-town/ (Elena Grimaud-Ineichen 7/2012)
-------------------------------------------
Duo Harpian. VDE GALLO (www.vdegallo-music.com) TT : 57' 01
Céline Gay des
Combes (harpe) et Julia Froschhammer (piano), formant
le « Duo Harpian », proposent un programme
original. Elles restituent — dans l'arrangement de Fritz Froschhammer
— des pages descriptives bien connues de Jean-Philippe Rameau (1683-1764)
provenant de ses Pièces de clavecin qui,
avec cette formation instrumentale, résonne différemment, mais dont les
différents plans ressortent davantage (piano plus percutant et harpe plus
mélodique) : une autre écoute. La Danse
sacrée et la Danse profane de
Claude Debussy (1862-1918) bénéficient du caractère impressionniste des
sonorités de la harpe. La Sonatine en
trois mouvements de Maurice Ravel (1875-1937), écrite pour piano en 1903-5,
interprétée uniquement à cet instrument, est plus incisive et énigmatique,
alors que son Introduction et Allegro
(1905), effectivement pour harpe et piano, a un caractère d'authenticité.
Céline Gay des Combes se produit encore, seule, dans deux œuvres pour harpe
dont elle exploite toutes les possibilités de timbres et de coloris. Enfin, le
Duo Harpian interprète deux danses espagnoles :
n°5 Andaluza d'Enrique Granados (1867-1916) (arrangement de
Carlos Salzedo) et Danse rituelle du feu de Manuel de Falla (1876-1946) posant sur
cette réalisation un point d'orgue bien rythmé et mettant en valeur la
virtuosité et la musicalité des deux instrumentistes. (Education musicale; Édith Weber, 8/2014)
-------------------------------------------
Duo violoncelle - piano
-------------------------------------------
"Fougue et légèreté"
Le duo (...) a ravi le public par les envolées fascinantes. Très descriptives les Cinq pièces dans le style populaire op. 102 de Robert Schumann ont mis en valeur le style inspiré de la violoncelliste Magdalena Morosanu, éclatante dans ses sons sauvages et sa prise de risque maîtrisée, en conversation avec le toucher piquant de Julia Froschhammer au piano. La tendre émotion de la transcription de Après un rêve de Gabriel Fauré a presque laissé entendre les paroles du chant d'origine;
puis les musiciennes ont réalisé une belle danse aux consonnances tziganes avec le Liebesleid de Fritz Kreisler, arrangeur par ailleurs d'une découverte: La Serenade espagnole de la compositrice française Cécile Chaminade (...) La version du jour, interprétée avec délicatesse par le duo, restituait un tableau impressioniste fleuri évoquant Degas... La nostalgie enveloppante de la Sérénade roumaine de Konstantin Dimitrescu, le flamenco farouche du Requiebros de Gaspar Cassado et le ragtime impérial de la Rhapsodie
hongroise de David Popper ont complété cette véritable performance des deux artistes, habituées désormais de la salle des Chevaliers.
Journal de Cossonay, 12.7.2013 (Sébastien Krauer)
|